Ergothérapeutes : un besoin de reconnaissance

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mai 2008

Les premières Assises nationales de l’ergothérapie, organisées les 3 et 4 avril à Paris, ont été l’occasion pour l’Association nationale française des ergothérapeutes (ANFE) et six autres organisations professionnelles représentatives en France d’élargir l’horizon et la réflexion professionnelle, ainsi que de montrer la volonté des ergothérapeutes d’accéder à une meilleure reconnaissance. Un livre blanc de l’ergothérapie a été publié lors de ces débats. La profession est jeune : trente-sept ans en moyenne. Depuis l’augmentation des quotas d’entrée dans les instituts de formation en 2001, le métier enregistre l’un des plus forts taux de progression des professions de santé ( 50% depuis 2000). Les ergothérapeutes (plus de six mille professionnels en France) réclament avant tout la promulgation d’un décret d’exercice actualisé. La Direction de l’hospitalisation et de l’offre de soins, qui finalise un travail sur les référentiels métiers, dans le cadre d’une vaste étude prospective, devrait s’orienter vers des « arrêtés métiers » souples à adapter. Une autre attente forte concerne la définition d’une nomenclature d’actes, permettant une meilleure lisibilité de l’activité dans les établissements de soins, la mise en place d’une facturation précise aux organismes financeurs, et indispensable au développement de la pratique libérale. Les ergothérapeutes souhaiteraient être maîtres d’�uvre d’une partie de la prescription, comme les kinésithérapeutes ou les orthophonistes. Ils demandent la reconnaissance de leur formation dans le système licence-masterdoctorat.
La Gazette santé-social , mai 2008. www.anfe.fr , mai 2008.