Entraînement cognitif par télévision interactive

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
30 novembre 2011

Andrea  Miotto et ses collègues, du département de psychologie du Goldsmiths College (Université de Londres) s’intéressent à l’attitude et à la motivation des personnes jeunes ou âgées, pouvant faciliter ou inhiber l’acceptation et l’utilisation des applications d’entraînement cognitif via la télévision interactive (projet VitalMind). Une enquête portant sur huit cent cinquante personnes fait émerger trois facteurs importants de facilitation : « le bien-être actif (active wellbeing), le souci de sa santé (health concern) et la technophilie ; et deux obstacles potentiels : la « non-progressivité » et la « télé-négativité ». Un sixième facteur, la « sociabilité active », peut agir soit comme obstacle, soit comme facteur facilitant, selon l’orientation sociale des applications d’entraînement cognitif. Sept profils d’utilisateurs sont identifiés. Trois profils représentent essentiellement les personnes âgées : les « conservateurs cultivés », les « immigrants numériques » et les « fans de télé ». Trois profils représentent davantage les jeunes : « ceux qui font des efforts pour leur santé » (healthy strivers), ceux qui sont nés dans l’environnement numérique (digital natives), et la « génération Internet ». Un profil représente des personnes d’âge intermédiaire : les « interacteurs occupés » (busy interactors). L’intérêt pour l’entraînement cognitif apparaît généralement élevé, les profils « nés dans l’environnement numérique » et « immigrants numériques » étant les plus intéressés.

Miotto A et al. Cognitive training via interactive television: drivers, barriers and potential users. Universal Access in the Information Society. Doi: 10.1007/s10209-011-0264-6.