Effets protecteurs de l’exercice physique : quelles bases biologiques ?

Prévention

Date de rédaction :
22 août 2015

David Ward et ses collègues, du centre de recherche et de formation sur la démence à l’Université de Tasmanie à Hobart (Australie), en collaboration avec Karen Ritchie du département de neuropsychiatrie de l’Université de Montpellier (INSERM U1061), ont suivi quatre cents personnes en bonne santé âgées de cinquante à soixante-dix-neuf ans (Tasmanian Healthy Brain Project). Les chercheurs montrent que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF, brain-derived neurotrophic factor), une protéine impliquée dans la croissance des neurones et la plasticité synaptique, a une influence sur la relation entre la fonction exécutive [capacités nécessaires à une personne pour s’adapter à des situations nouvelles, c’est-à-dire non routinières, pour lesquelles il n’y a pas de solution toute faite] et la réserve cognitive [ensemble des connaissances et des acquis cognitifs amassés par l’ensemble des activités (scolarité, loisirs, interactions sociales,…) menées lors de la vie. Ces activités développent une sorte de réserve mentale qui permet de compenser le vieillissement naturel de la cognition ou la détérioration des facultés mentales.]

Ward DD et al. The BDNF Val66Met polymorphism moderates the relationship between cognitive reserve and executive function. Transl Psychiatry 2015; 5: e590. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4490292/pdf/tp201582a.pdf (texte intégral). http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_30595/fr/reserve-cognitive, 18 septembre 2015.