Effet neuroprotecteur des oestrogènes : quelles preuves cellulaires ?

Les mitochondries (centrales énergétiques des cellules) sont l’une des sources principales de radicaux libres, puissants oxydants. Une étude de l’Université de Californie du Sud montre que les oestrogènes réduisent le stress oxydatif pouvant endommager les neurones et accroissent leur capacité à produire l’énergie dont ils ont besoin. Le Dr Roberta Brinton et son équipe souhaitent utiliser le niveau de production énergétique des mitochondries comme marqueur prédictif de la maladie d’Alzheimer au stade précoce. Ces travaux, primés par l’Association américaine d’anatomie, ont été présentés au congrès de la Fédération américaine de biologie expérimentale à San Diego le 3 avril 3008.
www.innovations-report.de , 8 avril 2008. www.eurekalert.org , 3 avril 2008.