Échelle de communication fonctionnelle globale au stade avancé

Identifier les stratégies de communication adéquates pour chaque personne atteinte d’une maladie neurodégénérative, en comprenant mieux ses troubles de communication, devrait favoriser un maintien de son autonomie et améliorer sa qualité de vie, explique Laurent Lefebvre, du service de psychologie cognitive et neuropsychologie de l’Université de Mons (Belgique), et ses collègues de l’Institut universitaire de santé mentale et l’Université Laval de Québec (Canada). Les chercheurs ont développé un outil rapide, adapté aux personnes présentant des troubles cognitifs à des stades avancés de la maladie, l’échelle de communication fonctionnelle globale pour patients atteints de maladie neurodégénérative (ECMN). L’outil permet d’évaluer les capacités de communication durant une situation d’interaction naturelle et d’analyser cette communication selon diverses modalités (production, reconnaissance et compréhension d’actes langagiers oraux, écrits et gestuels, ainsi que des chiffres, à divers degrés de complexité). Pour les chercheurs, l’ECMN permet de combler un besoin clinique, offrant aux cliniciens une description des compétences de communication d’une personne malade et l’opportunité de recommander les stratégies à utiliser par l’entourage.

Lefebvre L et al. Échelle de communication fonctionnelle globale pour patients atteints de maladie neurodégénérative (ECMN). Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2018 ; 16(4) : 423- 428. Décembre 2018. www.jle.com/fr/revues/gpn/e-docs/echelle_de_communication_fonctionnelle_globale_pour_patients_atteints_de_maladie_neurodegenerative_ecmn__312990/article.phtml.