Directives anticipées : l’administration judiciaire met les familles sous pression

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 août 2008

Au Royaume-Uni, la loi sur les directives anticipées de l’automne dernier, introduite par le parti travailliste, a été sévèrement critiquée par Richard Brooks, responsable de l’Office of the Public Guardian (bureau du Tuteur public), chargé de la mettre en œuvre, et qui a démissionné le mois dernier. Selon lui, le Mental Capacity Act doit être réformé en raison des délais, des procès et des coûts élevés à la charge des familles. Le dossier de désignation d’une personne de confiance, de vingt-trois pages, doit être déposé au bureau du Tuteur public. La loi prévoit que les dossiers mal remplis seront rejetés. Le dépôt d’un dossier coûte cent cinquante livres (cent quatre vingt-huit euros). Soumettre une nouvelle fois un dossier rejeté coûte le double. Les délais sont en moyenne de treize semaines au lieu des neuf prévues pour enregistrer un dossier sans erreur ni omissions. Certaines familles doivent attendre six mois avant d’obtenir le contrôle des finances de la personne malade, et doivent pendant ce temps payer les dépenses de leur proche malade sur leurs propres deniers.
www.dailymail.co.uk , 6 août 2008.