Diagnostic à deux vitesses ?

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Date de rédaction :
01 octobre 2007

Le colloque national du 21 septembre de l’association France-Alzheimer a débuté par le témoignage d’un malade jeune, Richard Verba, ancien responsable d’entreprise, aujourd’hui totalement dépendant de sa femme pour les actes de la vie quotidienne. Nicolas Sarkozy avait indiqué notamment : « les malades jeunes ont une forme de maladie qui, au fond, n’a pas grand-chose à voir avec celle qui frappe nos aînés » ; « c’est le choc de deux modèles de la vie que notre société ne peut accepter : la perte de la mémoire en plein c�ur de la vie active » ; « je veux que les personnes atteintes de la vie active bénéficient de mesures spécifiques ». Catherine Ollivet, présidente de l’association France-Alzheimer 93 et Jérôme Pélissier, écrivain et chercheur en psycho-gérontologie, rappellent que créer une distinction entre des « malades jeunes de moins de soixante ans » et des « malades vieux de plus de soixante ans » n’a aucun sens. France Alzheimer espère qu’il n’y aura pas dans les années à venir deux types de malades : les uns médiatiquement et politiquement défendables, socialement insérés, actifs, économiquement pourvus, au stade débutant de la maladie et les autres, les très vieux, les très malades, les retraités économiquement modestes ou en difficulté. 
www.agevillagepro.com , 1er octobre 2007.