Devenir bénévole en soins palliatifs
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Les aidants / les familles
« Sans savoir pourquoi, accompagner, aider, être utile auprès des autres, me semble être comme une évidence, cela me parle », dit Pascal Parchemin, nouveau président de l’Association soins palliatifs (ASP) Iroise. « A l’âge de 9 ans, quand mes parents ont accueilli à la maison ma grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, je rentrais de l’école et je passais de longs moments avec elle, sans beaucoup parler mais j’en garde de très bons souvenirs. Pour moi ce mot d’Alzheimer ne voulait rien dire, ce qui comptait c’était d’être avec elle. À 50 ans, quand j’ai pu disposer d’un peu de temps, j’ai rejoint l’ASP Iroise. À ce moment-là, l’association recherchait des bénévoles pour le service des urgences au CHRU de Brest. Après avoir rencontré des responsables de l’association puis un psychologue, j’ai participé à des formations. J’ai ensuite été présenté et accompagné par une bénévole dans le service des urgences, avant d’effectuer seul, des temps de présence. C’est un lieu où il y a beaucoup d’angoisse, de stress, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’écoute y est très utile. C’est deux ans plus tard qu’une bénévole a laissé sa place en réanimation médicale. J’avais envie de changer et je me suis embarqué dans cette nouvelle aventure. »
Comment raconter notre présence en réanimation médicale ? Entretien avec Pascal Parchemin. Jusqu’à la mort, accompagner la vie 2019 ; 1 (136) : 57-60. www.cairn.info/revue-jusqu-a-la-mort-accompagner-la-vie-2019-1-page-57.htm, 15 avril 2019.