Des symptômes neuropsychiatriques, un aidant qui n’habite pas avec la personne malade ou qui ne peut plus faire face à la dépendance : les 3 facteurs prédictifs du risque d’entrée en établissement

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Date de rédaction :
11 octobre 2021

Chez les personnes fréquentant un accueil de jour, le risque d’entrée en établissement d’hébergement s’accroît significativement (p<0,05) avec 3 facteurs : le nombre de symptômes neuropsychiatriques (risque multiplié par 1,24), un aidant qui n’habite pas avec la personne malade (risque multiplié par 2,56) et un faible niveau d’accompagnement d’une personne ayant des difficultés à réaliser les activités de la vie quotidienne (risque multiplié par 2,24). C’est ce que montre une étude allemande de l’équipe d’Elmar Gräßel, du département de psychologie et sociologie médicales du CHU de Nuremberg (Allemagne), qui a suivi, pendant 1 an, 371 couples aidants-aidés, avec une personne malade au stade du déficit cognitif léger à modéré.

Spiegl K et al. Predictors of Institutionalization in Users of Day Care Facilities with Mild Cognitive Impairment to Moderate Dementia. BMC Health Serv Res 2021 ; 21(1) : 1009. 24 septembre 2021. https://doi.org/10.1186/s12913-021-07017-8.

Originalité : facteurs prédictifs d’institutionnalisation chez 371 personnes malades en accueil de jour.