Des limites à la liberté

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 avril 2008

G. Boyle, de l’Université de Bradford (Royaume-Uni), analyse la loi britannique de 2005 sur la capacité mentale, entrée en vigueur en 2007 en Angleterre et au Pays de Galles. Selon lui, si la loi promeut la citoyenneté sociale des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, elle a une portée limitée pour faciliter leur statut de citoyen à part entière. Les droits civiques de liberté et d’autodétermination qu’elle accorde, en particulier le droit de décider de son lieu de vie, ne peuvent être que des droits restreints, car la décision des autres peut l’emporter sur les les souhaits d’une personne incapable. De plus, la facilitation de ces droits civiques est contrainte par le manque d’accès aux droits sociaux, notamment la disponibilité des services à domicile et des services de répit permettant d’éviter l’hébergement.
Health Soc Care Community. Boyle G. The Mental Capacity Act 2005 : promoting the citizenship of people with dementia ? 27 mars 2008.