Des centenaires échappent à la maladie d’Alzheimer et aux pathologies du vieillissement grâce à des variations génétiques rares
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Comment des centenaires peuvent-ils vivre aussi longtemps à l’abri des pathologies liées à l’avancée en âge ? Des variations génétiques rares dans des gènes de contrôle du métabolisme énergétique cellulaire, impliquant l’insuline et la protéine kinase AMPK, protègent des maladies chroniques liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer, le diabète et les maladies cardiaques. C’est ce que montrent Jhih-Rong Lin, du département de génétique de l’Albert Einstein College of Medicine à New York (Etats-Unis), dans une étude portant sur 2 900 centenaires. De plus, des variants des gènes Wnt, qui jouent un rôle dans la multiplication cellulaire, augmentent la longévité des porteurs du gène APOEε4 (gène de prédisposition à la maladie d’Alzheimer), ce qui suggère un effet protecteur contre les effets délétères de la neurodégénérescence.
www.alzforum.org/news/research-news/oldest-old-rare-longevity-variants-suppress-common-pathogenic-ones, 18 septembre 2021. Lin JR et al. Rare Genetic Coding Variants Associated with Human Longevity and Protection against Age-Related Diseases. Nature Aging 1(9) : 783‑794. Septembre 2021. https://doi.org/10.1038/s43587-021-00108-5.