Démence fronto-temporale : histoire comportementale

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Date de rédaction :
01 avril 2008

L’absence de troubles cognitifs perceptibles par les proches au début de la démence fronto-temporale et l’évolution très progressive des troubles du comportement associés favorisent l’orientation des personnes malades vers le psychiatre. Florence Lebert et Florence Pasquier, du centre mémoire du CHRU de Lille, passent en revue les diagnostics différentiels psychiatriques, présentent trois référentiels de critères cliniques permettant de suspecter la maladie, même lorsque l’imagerie ou la neuropsychologie ne sont que discrètement ou non encore modifiées, et résument les mécanismes à l’origine des troubles du comportement. Les proches vivent difficilement les modifications du comportement en raison de l’aspect asocial des conduites et de l’indifférence affective. Une explication détaillée des mécanismes est l’étape indispensable à l’acceptation, puis à l’adaptation des proches.
Psychol Neuropsychiatr Vieil. Lebert F et Pasquier F. Démence frontotemporale : histoire comportementale d’une maladie neurologique. Mars 2008.