Déficit cognitif léger : intervention cognitivo-comportementale
Interventions non médicamenteuses
Le centre médical de l’Université Radboud de Nimègue (Pays-Bas) a évalué, auprès de quarante-sept personnes atteintes de déficit cognitif léger et quarante-sept « tiers qui comptent » (significant others), l’efficacité d’une intervention cognitivo-comportementale en groupe. Six à huit mois après l’intervention, les personnes malades maintiennent leur niveau d’acceptation de leur état (acceptance), et ont une perception significativement accrue de leur déclin cognitif. Chez les personnes malades comme chez les « tiers qui comptent », le sentiment d’impuissance (helplessness) et de bien-être se sont significativement dégradés, ainsi que le sens de la compétence chez les tiers. Ces résultats suggèrent qu’il est nécessaire de poursuivre l’intervention à distance, par exemple en organisant des séances de rappel (booster sessions).
Joosten-Weyn Banningh LWA et al. Long-term effects of a group therapy for patients with mild cognitive impairment and their significant others: A 6- to 8-month follow-up study. Dementia, 9 octobre 2011.
http://dem.sagepub.com/content/early/2011/10/05/1471301211420332.abstract.