Déficit cognitif léger : facteurs de protection

Prévention

Date de rédaction :
18 avril 2015

Rosebud Roberts et ses collègues, des départements d’épidémiologie, neurologie, psychiatrie et psychologie des cliniques Mayo (Etats-Unis), ont suivi pendant quatre ans deux cents octogénaires sans troubles cognitifs à l’inclusion. 47% ont développé un déficit cognitif léger pendant la durée de l’étude. Les facteurs prédictifs significatifs les plus importants de survenue de ce déficit sont la présence d’une mutation dans le gène de prédisposition APOEε4 (codant pour un transporteur du cholestérol ; risque multiplié par 1.9), la présence d’une dépression (risque multiplié par 1.8) ; une hypertension installée au milieu de la vie (risque multiplié par 2.4). En revanche, le risque de déficit cognitif léger est réduit chez les personnes participant à des activités artistiques (risque réduit de 73%), manuelles (risque réduit de 44%) et sociales (risque réduit de 55%), que ce soit au milieu ou à la fin de la vie, et l’utilisation d’un ordinateur à la fin de la vie (risque réduit de 55%).

Roberts RO et al. Risk and protective factors for cognitive impairment in persons aged 85 years and older. Neurology, 8 avril 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25854867.