Déficit cognitif et précarité

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
26 mars 2016

Les études sur les personnes atteintes de troubles cognitifs vivant dans la précarité sont rares. Les autorités ou les associations peuvent s’y intéresser dans un objectif d’amélioration de l’accès au système de santé. Alzheimer Australie a produit une vidéo sur le sujet, financée par le département des services sociaux du gouvernement. Aux Etats-Unis, le Conseil national des soins de santé pour les sans-abri (National Health Care for the Homeless  Council), dans le cadre de son congrès annuel,organise un atelier interactif sur le sujet pour discuter des questions éthiques dans ce contexte, intitulé : « consentement, démence et prise de décision par un tiers ». Au Japon, dans le but de concevoir une intervention psycho-éducative adaptée à cette population, Graham Pluck, du laboratoire du cerveau et du comportement de l’Université Saint François de Quito (Équateur), et des chercheurs de l’Université Chuo à Tokyo, ont mené une étude pilote auprès de seize personnes sans abri. 44% présentaient un déficit cognitif, associé à une perte de fonctions exécutives. Les chercheurs ont relevé également un niveau élevé d’addiction au jeu.

Alzheimer’s South Australia. Homelessness and dementia. 22 avril 2016. https://sa.fightdementia.org.au/sa/about-dementia-and-memory-loss/homelessness-dementiahttps://youtu.be/HCKEydqpgvg (vidéo). National Health Care for the Homeless Council. Consent, dementia, and surrogate decision-making: Ethical challenges in the context of homeless health care. 2 juin 2016.https://nhchc.confex.com/nhchc/2016/webprogram/Session1138.html. Pluck G et al. Homelessness and Cognitive Impairment: An Exploratory Study in Tokyo, Japan Is Add-on Psycho-education Effective in the Treatment of Depression? East Asian Arch Psychiatry 2015; 25(3):122-127.Septembre 2015. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26429839.