Déclin cognitif rapide

Les études sur le déclin cognitif rapide sont hétérogènes et parfois contradictoires. Il n’en existe pas de définition consensuelle. Dans l’étude Real.fr, la prévalence des patients ayant un déclin cognitif rapide en deux ans de suivi était de cinquante et un pour cent, en considérant une perte de trois points ou plus au test MMSE en six mois. Les patients de cette cohorte ayant perdu quatre points ou plus au MMSE pendant les six premiers mois de suivi ont un risque doublé de décès, d’institutionnalisation et de perte d’autonomie pour les activités de la vie quotidienne (ADL). L’identification de personnes malades ayant des symptômes évocateurs de déclin rapide (symptômes psychotiques associés, signes extra-pyramidaux, perte de poids) ou à risque de décliner rapidement permet de mettre en place une stratégie d’intervention renforcée dont le contenu reste encore à affiner. 
La Lettre mensuelle de l’année gérontologique , août-septembre 2007.