Décisions cliniques courantes : quel impact sur la prévention du déclin cognitif et de la démence ?

Prévention

Date de rédaction :
24 septembre 2016

La Fondation pour la recherche sur la découverte de médicaments pour la maladie d’Alzheimer (Alzheimer Drug Discovery Foundation), qui co-finance 20% des essais cliniques actuels dans dix-huit pays, annonce qu’elle ne soutient plus les approches ciblant la protéine amyloïde et montre un « intérêt limité » pour les programmes concernant les inhibiteurs de la cholinestérase (donépézil, galantamine et rivastigmine). En ce qui concerne la prévention, elle rappelle que « des maladies fréquentes telles que le diabète, l’hypertension et la fibrillation auriculaire sont des facteurs de risque probables de démence, ce qui suggère que leurs traitements pourraient influencer le risque et la vitesse du déclin cognitif et fonctionnel. De plus, les traitements ou les médicaments spécifiques pourraient affecter la santé cérébrale à long terme, via des mécanismes indépendants de leur indication princeps :  ainsi la chirurgie, les benzodiazépines et les anticholinergiques peuvent accélérer, voire augmenter le risque de démence. En d’autres termes, le déclin cognitif et fonctionnel chez ces personnes vulnérables peut être influencé par le choix des traitements d’autres maladies. La recherche sur le sujet est quasi inexistante. » La Fondation a réuni un groupe expert pour dresser une revue des connaissances disponibles.

www.alzdiscovery.org/research-and-grants/priorities, 20 octobre 2016. Dacks PA et al. A call for comparative effectiveness research to learn whether routine clinical care decisions can protect from dementia and cognitive decline. Alz Res Therapy, 20 août 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4992192/pdf/13195_2016_Article_200.pdf (texte intégral).