Danse : programmes de recherche universitaires
Interventions non médicamenteuses
« Le mouvement et la musique associés à la danse jouent un rôle important dans la vie de nombreuses personnes et peuvent imprimer le corps et l’esprit. La danse est ainsi intimement associée à la mémoire en raison de ces connexions profondes », expliquent Jennifer Lapum, docteur en sciences infirmières, professeur associée à la Faculté des services de proximité de l’Université Ryerson à Toronto, et Rachel Bar, doctorante en psychologie clinique dans la même université et consultante en recherche à l’École nationale de ballet du Canada. Toutes deux décrivent une initiative développée en partenariat avec l’hôpital universitaire Baycrest Health Sciences, un programme de danse destiné à des personnes âgées atteintes de démence.
En Malaisie, Dian Adam et ses collègues, des départements de kinésithérapie de l’Université Kebangsaan Malaysia à Bangi et de l’Université de Cyberjaya, ont évalué de façon contrôlée l’efficacité d’une intervention combinée de danse poco-poco [danse en ligne pratiquée en Indonésie depuis une vingtaine d’années] et de relaxation, auprès de quatre-vingt-quatre résidents de maisons de retraite publique, âgés de soixante ans et plus et atteints de troubles cognitifs. Par rapport à la relaxation seule, la danse associée à la relaxation (deux séances par semaine pendant six semaines) réduit significativement l’anxiété et la dépression, améliore les capacités cognitives et la qualité de vie.
Adam D et al. Effectiveness of a combined dance and relaxation intervention on reducing anxiety and depression and improving quality of life among the cognitively impaired elderly. Sultan Qaboos Univ Med J 2016; 16(1) : 47-53. (texte intégral).
www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4746043/pdf/squmj1602-e47-53.pdf
Lapum JL et Bar RJ. Dance for Individuals With Dementia. J Psychosoc Nurs Ment Health Serv 2016 ; 54(3): 31-34. 1er mars 2016. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26935188.