Créer un environnement favorable
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Marie-Jo Guisset-Martinez, responsable du pôle Initiatives locales de la Fondation Médéric Alzheimer, décrit « les sentiments de honte, de peur de l’échec, d’angoisse pour l’avenir » que connaissent les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Comment les professionnels peuvent-ils réagir ? D’abord en créant un environnement favorable pour « faciliter, voire rechercher la parole des personnes malades »: ateliers d’écriture, groupes de parole, sites internet, bistrots mémoire�
Ensuite en incitant les aidants familiaux « à faire le pas vers une aide extérieure ». Aux groupes de parole sont venus s’ajouter des accueils de jour, de l’hébergement temporaire, des ateliers de gestion du stress, ou encore des week-ends de répit ou des séjours de vacances. Aujourd’hui l’accent est mis sur les interventions non médicamenteuses. A terme, peut�être pourra-t-on espérer que la personne malade devienne son « premier aidant ».Hôpitaux Magazine , avril 2007