Conséquences économiques de la progression de la maladie (2) Septembre 2008

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 août 2008

Une étude des Universités de Sheffield (Royaume-Uni) et de Washington (Seattle, Etats-Unis) fait l’hypothèse que l’évaluation fonctionnelle des activités de la vie quotidienne des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pourrait être plus pertinente que l’évaluation des capacités cognitives. Un modèle économique a été élaboré en utilisant les scores de capacité fonctionnelle ADCS-ADL (Alzheimer’s Disease Cooperative Study Activities of Daily Living), et des hypothèses de progression de la maladie à cinq ans, basées sur des équations publiées, en fonction du score MMSE (mini-mental state examination) mesurant le déclin cognitif. Les scores ADCS-ADL, spécifiques à la maladie, ont été ensuite alignés sur la grille des activités de la vie quotidienne de Townsend, pour prédire l’institutionnalisation. Ce modèle économique est ensuite « peuplé » avec les données d’utilisation des biens et services observées dans l’essai IDEAL, portant sur six cent soixante personnes recevant un patch de rivastigmine ou un placebo. Le modèle basé sur les scores MMSE (mini-mental state examination) montre un gain de treize mille livres (seize mille euros) par année de vie ajustée à la qualité de vie (QALY-quality-adjusted life-years), et le modèle basé sur la grille des activités de la vie quotidienne de Townsend indique une économie des coûts de prise en charge lié à une réduction de 67.5 jours des journées d’hébergement.
International Conference on Alzheimer’s disease. Poster P2-284. Nagy B et al. Introducing a methodology to use ADL outcomes in the assessment of the cost-effectiveness . 29 juillet 2008.