Cinquième risque : réactions (2) juin 2008

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 juin 2008

Joëlle Le Gall, présidente de la Fédération nationale des associations de personnes âgées et leurs familles (FNAPAEF), s’inquiète de l’indifférence des Français face à ces questions, et s’interroge quant à la capacité des compagnies d’assurance de couvrir un risque pouvant atteindre cinq mille euros par mois pour une aide à domicile vingt-quatre heures sur vingt-quatre. AVVEC, qui regroupe la FNAPAEF et l’association de directeurs AD-PA, est d’accord avec le droit à compensation du handicap quel que soit l’âge, la mise en place d’un plan d’aide individuel partant des besoins de la personne, la reconnaissance du choix de vie entre établissement et domicile, mais continue de revendiquer l’abandon du terme de dépendance au profit de l’aide à l’autonomie, la mise en place de financements solidaires, très majoritairement publics, excluant tout recours sur succession, la mobilisation de moyens « réellement nouveaux ». La Fédération nationale des associations de directeurs au service des personnes âgées (FNADEPA) s’inquiète que les ministres ne proposent aucune augmentation des financements publics par la solidarité nationale et estime qu’abonder les financements APA par les patrimoines familiaux ne devrait être qu’une solution très alternative. L’Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles (UNA), l’Union nationale interfédérale des �uvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne, à but non lucratif (FEHAP)qui soutiennent la création d’un droit universel à un plan personnalisé de compensation pour l’autonomie, s’élèvent contre la perspective de décliner ce droit en deux prestations séparées, la prestation de compensation du handicap (PCH) et l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), qui diffèreraient selon la situation de la personne. L’UNA propose une évaluation prenant en compte les besoins, la situation et le projet de vie de chaque personne, afin qu’elle puisse recevoir une réponse pertinente et adaptée à la singularité de sa situation. Elle propose de distinguer les outils d’éligibilité à la prestation de ceux permettant l’analyse de la situation de la personne et du groupe familial, et demande une conférence de consensus sur ce sujet.
www.agevillagepro.com , 2 et 9 juin 2008. www.senioractu.com , 29 mai 2008.