Cinquième risque : réactions (1) juin 2008

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 juin 2008

Pour Géraldine Vial, des Echos , l’enjeu est clair : favoriser la création du marché de l’assurance dépendance. Cette couverture ne sera pas obligatoire, mais elle a vocation à devenir universelle. Aujourd’hui, le financement public de la perte d’autonomie représente une dépense annuelle de dix-neuf milliards d’euros, là où le marché de la prévoyance dépendance pèse moins de cinq cents millions d’euros de cotisations. La Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) se dit prête à s’associer aux travaux du gouvernement. « Elle veillera à ce que ce nouveau dispositif faisant appel à un partenariat public-privé lui permette d’exercer toute sa technicité, sa créativité et sa capacité à gérer les risques sur le long terme afin d’offrir un large choix aux assurés ». Jean-Marc Boyer, délégué général de la FFSA, remarque : « on parle de cinquième risque, dans une logique de partenariat public-privé, plutôt que de cinquième branche de sécurité sociale, ce qui aurait supposé » des prélèvements obligatoires supplémentaires » : « L’idée d’un partenariat public-privé est bonne », commente Daniel Lenoir, directeur général de la Mutualité française (FNMF). « Mais il faut aller au bout de la logique, en définissant des niveaux de prise en charge correspondant à des critères d’intérêt général ». Jean-Louis Faure, délégué général du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), souligne « la volonté manifeste des pouvoirs publics que les organismes de prévoyance suivent ».
Les Echos, 30 juin 2008.