Ce que nous enseignent les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sur notre vie psychique
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Quel est le rapport entre la pensée et le cerveau ? Quelle représentation concevoir de l’existence, mais aussi de l’articulation de différents registres psychiques, qu’il y a lieu de caractériser pour comprendre les phénomènes cliniques observés ? Quelle est la place de l’affectivité dans la vie psychique ? Quel est le rôle de la subjectivité (des processus dits « de mentalisation » et de leurs défaillances) ? Pour Louis Ploton, professeur émérite de gérontologie à l’Université Lyon-2, « l’étude de la maladie d’Alzheimer nous a conduit à revoir la question générale de la représentation du fonctionnement psychique et des interactions inconscientes dans les systèmes relationnels. Cette approche conduit, d’un point de vue épistémologique [l’acte de connaissance scientifique], à établir une complémentarité pragmatique entre les différentes théories de la vie psychique ; d’un point de vue clinique, à aborder la psychopathologie en garantissant à tout malade une permanence de son identité profonde la plus déterminante (l’identité affective), et à ré- humaniser les symptômes en les abordant sous l’angle de leur fonction relationnelle.
Ploton L. Ce que nous enseignent les malades d’Alzheimer sur notre vie psychique. 20 décembre 2015. www.lettre-psychogeriatrie.com/wp-content/uploads/2015/12/106-Louis-PLTOTON-ce-que-nous-enseignent-les-malades-Alzheimer.pdf (texte intégral).