Bracelet électronique en Grande-Bretagne

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 août 2008

Outre-manche, le bracelet électronique se développe rapidement, dans une logique de sécurité, s’étendant au-delà de la traditionnelle utilisation pour les prisonniers, dans les maternités et pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Le vol ou la perte d’un bébé est-elle courante ? Non, mais il s’agit de rassurer les parents. Pour l’instant limitées à des initiatives privées, l’utilisation des bracelets électroniques pourrait s’étendre, après l’intervention, l’an dernier, de Malcolm Wicks, alors secrétaire d’Etat chargé des Sciences, qui a soutenu leur généralisation. La Société Alzheimer britannique y est favorable, à condition que les bracelets ne soient placés qu’avec l’autorisation de la personne âgée. « Cela peut certainement permettre à des personnes atteintes de démence d’obtenir plus d’indépendance », estime son directeur, Neil Hunt. « Il faut cependant trouver le bon équilibre entre les avantages individuels et l’éthique du bracelet électronique ». Selon l’association, 40% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer se perdent régulièrement. Mais le bracelet électronique suivi par satellite (GPS), qui pourrait équiper les policiers de Londres, n’est pas toujours efficace, notamment en cas de plafond nuageux trop bas ou en présence d’immeubles de grande hauteur.
www.la-croix.com , 20 août 2008.