Boire et manger

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
20 février 2016

Asmaa Abdelhamid et ses collègues, de l’École de médecine de l’Université East Anglia à Norwich (Royaume-Uni), publient une revue systématique des interventions destinées à améliorer, maintenir ou faciliter la prise de nourriture et de boisson, en relation avec l’état de nutrition et d’hydratation des personnes atteintes de troubles cognitifs, quels que soient leurs lieux de vie, l’accompagnement dont ils bénéficient ou la sévérité des troubles. Les chercheurs ont identifié quarante-trois études contrôlées, mais toutes comportent des biais potentiels. Les études sur la supplémentation nutritionnelle orale suggèrent des effets positifs mais modestes à court terme sur l’état nutritionnel, les effets à long terme restant imprécis. Les études portant sur la modification de la nourriture [consistance, texture…] ou la prise en charge de la dysphagie [difficulté à avaler] portent sur de trop petits effectifs ou sont de trop faible qualité méthodologique pour démontrer une amélioration du statut nutritionnel. Les études portant sur l’assistance à l’alimentation suggèrent une association entre un environnement social fort pendant le temps du repas et l’amélioration de la qualité de vie des personnes malades.

Abdelhamid A et al. Effectiveness of interventions to directly support food and drink intake in people with dementia: systematic review and meta-analysis. BMC Geriatrics 2016; 16:26. 22 janvier 2016.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4722767/pdf/12877_2016_Article_196.pdf (texte intégral).