Bénévolat intergénérationnel
Échos d'ailleurs
Une étude randomisée, menée par Daniel George, du département des humanités du centre médical de l’Université Penn State à Hershey (Pennsylvanie) et Mendel Singer, du département d’épidémiologie et biostatistiques de l’Université Case Western Reserve de Cleveland (Ohio, Etats-Unis), menée auprès de quinze personnes atteintes de démence au stade léger à modéré, a évalué l’effet d’une intervention structurée de bénévolat intergénérationnel sur la qualité de vie des personnes malades. Les personnes malades du groupe d’intervention ont participé à des séances d’une heure, pendant cinq mois avec alternativement une classe d’école maternelle (enfants âgés de cinq à six ans) et une classe d’enfants plus âgés (onze à quatorze ans). Les chercheurs observent une réduction significative du stress chez les personnes du groupe d’intervention. Cette étude préliminaire, menée sur un petit effectif, montre que le bénévolat intergénérationnel, une intervention largement accessible, peut avoir un effet potentiel sur un facteur de risque majeur de la démence et contribuer à une meilleure qualité de vie pour la personne malade. Ce projet a reçu le soutien de l’Université d’Oxford, des Fondations Takayama et Greenwall, ainsi que de la Fondation Médéric Alzheimer.
George DR et Singer ME. Intergenerational volunteering and quality of life for persons with mild to moderate dementia: results from a 5-month intervention study in the United States. Am J Geriatr Psychiatry 2011; 19(4): 392-396.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21427644.