Art-thérapie : quelle efficacité ?

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
01 octobre 2012

Une revue systématique de la littérature, menée par Renée Beard, du Collège Holy Cross de Worcester (Massachusetts, Etats-Unis), montre que les études bien conçues, documentées et évaluées sont rares. Des désaccords existent tant en termes de concepts théoriques que d’outils de mesure et d’évaluation. De plus, les études s’intéressent soit au « produit », soit au « processus » de l’art. De nombreuses limites apparaissent : peu de prise en compte de l’avis des participants, pas d’extension des thérapies aux stades précoces, au domicile, et souvent une attention très superficielle concernant le sens de l’approche artistique. Les modèles s’intéressant au bien-être subjectif, ou à l’ « enrichissement » plutôt que des approches biomédicales privilégiant la prise en charge des déficits, étendraient grandement la base méthodologique, souligne l’auteur.

Beard RL. Art therapies and dementia care: a systematic review. Dementia 2012; 11(5) : 633-656.