Approches non médicamenteuses : quelle reconnaissance par les tutelles ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
21 août 2020

Pour le sociologue Serge Guérin, professeur au groupe INSEEC, améliorer la bienveillance dans l’accompagnement passe par le soutien aux approches non médicamenteuses (démarche Montessori et valorisation des capacités des personnes malades, méditation, musicothérapie, interventions de clowns formés, interactions, jeux partagés…) qui, selon lui, ne seraient pas inflationnistes en termes budgétaires. Pour que ces approches non médicamenteuses se développent réellement et concernent toutes les personnes âgées en institution, il faudrait qu’elles soient reconnues par les tutelles et puissent faire partie du budget reconnu des établissements, par exemple en intégrant obligatoirement le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) des établissements.

Guérin S. La longévité : un regard systémique de la société. Geriatr Psychol Neuropsychiatr Vieil 2018 ; 16 (2) : 116-120. Juin 2018.