Approches non médicamenteuses novembre 2007

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 novembre 2007

Pour la commission Ménard, la triste réalité d’aujourd’hui est qu’il n’existe pas de traitement spécifique de la maladie d’Alzheimer. Mais une prévention est possible, reposant sur l’amélioration de la prévention globale et des maladies cardio-vasculaires, à débuter à l’âge moyen de la vie pour des effets quelques décades plus tard : avoir une pression artérielle basse et un taux de cholestérol bas, éviter la consommation de tabac et l’abus d’alcool, faire de l’exercice physique et intellectuel, éviter l’excès de poids. Une recherche rigoureuse sur d’autres interventions de prévention médicamenteuses ou non-médicamenteuses est souhaitable et discutée par les experts du monde entier. Les résultats de nouvelles études permettraient peut-être de repousser d’une dizaine d’années la date de survenue de la maladie. Pour Le Figaro, le rapport Ménard pose très clairement le difficile problème du bien-fondé de l’annonce précoce de la maladie, en l’état actuel des traitements « au mieux hésitants, au pire insuffisants ». Une pierre dans le jardin des tenants du diagnostic précoce et de son corollaire, celui de la mise sous médicaments, qui n’ont guère fait les preuves de leur efficacité jusqu’ici.
Commission nationale chargée de l’élaboration de propositions pour un plan national concernant la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées, rapport au Président de la République. Pour le malade et ses proches. Chercher, soigner et prendre soin. 8 novembre 2007. www.lefigaro.fr , 8 novembre 2007.