Approches non médicamenteuses : les facteurs d’engagement des aidants

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
16 mai 2013

L’efficacité des interventions non médicamenteuses destinées à gérer les troubles psycho-comportementaux des personnes malades dépend de la capacité des aidants à les mettre en œuvre. Certains n’y sont pas prêts. Une étude randomisée menée par Laura Gitlin, directrice du centre d’innovation dans les soins pour le vieillissement de l’Université Johns Hopkins de Baltimore et Karen Rose, du département de psychologie de l’Université Widener de Chester (Etats-Unis), ont mesuré le degré de préparation (readiness) de cent-dix-neuf aidants, lors d’une intervention de formation de seize semaines. Au début de la formation, 67.2 des aidants étaient en pré-action et 33% en action. L’implication des aidants dès le début est associée à une meilleure humeur, moins de difficultés financières, des troubles cognitifs et comportementaux plus sévères chez la personne malade. À la fin des séances, 72% des aidants étaient en action et 28% en pré-action. La stabilité financière, l’engagement thérapeutique et les avantages perçus de la formation améliorent la probabilité d’engagement à mettre en œuvre des approches non médicamenteuses pour faire face aux troubles psycho-comportementaux de la personne malade.

Gitlin LN et Rose K. Factors associated with caregiver readiness to use nonpharmacologic strategies to manage dementia-related behavioral symptoms. Int J Geriatr Psychiatry, 7 mai 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23653143.