Annonce d’un diagnostic de « démence »
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Les différentes études ayant servi à cette analyse sont publiées en langue anglaise et traduisent donc un point de vue anglo-saxon. Les aidants sont plus ou moins favorables à l’annonce du diagnostic à leur conjoint, mais sont plus nombreux à vouloir savoir dans le cas où ils seraient eux-mêmes concernés. Les professionnels sont en majorité favorables à l’annonce à la famille, mais moins régulièrement au patient lui-même. De nombreux euphémismes sont utilisés lors de cette annonce. Les conséquences oscillent entre les effets positifs et les effets négatifs : soulagement de comprendre ce qui se passe avec la possibilité d’anticiper et de mieux se battre, mais aussi anxiété, risque de repli sur soi et de dévalorisation. Il est frappant de noter que l’avis des patients est ignoré. Des études sur le retentissement immédiat et différé de l’annonce sont à proposer. Aussi, dans l’état actuel de ce constat, comment peut-on parler de recommandations ?
Traité dans : Bulletin bibliographique critique sur la maladie d’Alzheimer et les syndromes apparentés. Analyse de la publication de C. Banford, réalisée par S. Auriacombe