Animaux

Société inclusive

Date de rédaction :
01 juillet 2007

L’EHPAD Ti Bras Ar Re Gozh de Briec-de-l’Odet (Finistère) et l’association Cynophilie de loisirs et d’utilité briécoise (CLUB), ont monté un partenariat afin que les résidents puissent avoir un contact avec leur ancien animal de compagnie. L’association réunit des chiens de différentes tailles, des grands qui se font caresser par des résidents en fauteuil roulant et des petits qui se font bichonner sur les genoux. Les résidents peuvent leur lancer des balles, tenir les laisses, faire du toilettage ou tout simplement les regarder. Les cahiers de la FNADEPA , juin 2007.
Pour Catherine Ollivet, présidente de l’Association France-Alzheimer de Seine Saint-Denis, l’animal, parce qu’il ne les juge pas, offre aux malades l’occasion d’exprimer leur affection et de sortir de leur mutisme. En institution, comme au domicile, il facilite la communication avec ceux qui ont trop tendance à se replier sur eux-mêmes. Cette présence soulage la personne malade en lui offrant l’occasion de souffrir d’une situation d’échec et ainsi de mieux se servir de ses capacités à communiquer. A un stade avancé de la maladie, lorsqu’il n’est plus possible de garder un chat ou un chien qui risque de blesser son maître en cas de geste maladroit ou parce qu’il ne peut être admis en institution, on peut lui substituer une peluche. Les cahiers de la FNADEPA , juin 2007.