Alzheimer : une interdiction de conduire « dès les premiers signes »

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
27 avril 2022
Langue :
Français

L’arrêté du 28 mars 2022, publié le 3 avril au Journal officiel par les ministères de la Santé et de l’Intérieur a ajouté le « déclin cognitif léger » aux pathologies incompatibles avec la conduite d’un véhicule. L’arrêté vise à rappeler le rôle de chacun, et faciliter « les échanges des médecins avec leurs patients conducteurs ». Il précise que « les personnes atteintes de troubles cognitifs liés à ces pathologies ne doivent plus conduire dès l’apparition d’un déclin cognitif. »

Les associations de patients n’ont malheureusement pas été invitées à prendre part à cette décision. Pour Hélène Jacquemont, Présidente de la Fondation Médéric Alzheimer, « il faudrait réfléchir à des méthodes de déplacement alternatives, prises en charge par l’État. Car, quand on vit à la campagne ou qu’on est en situation de précarité, on ne peut pas forcément prendre un taxi ou se faire accompagner. »