Aider les personnes malades à rester actives
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Par méconnaissance, les personnes ont tendance à réduire la maladie à sa phase la plus invalidante. Il est pourtant important pour les personnes malades de garder un rythme d’activité régulier, adapté à leur état de santé, de se maintenir à la fois physiquement et moralement », écrit France Alzheimer et maladies apparentées. Un sondage France Alzheimer/Opinion Way de 2015 révélait que « les personnes malades interrogées aspirent à vivre normalement chaque journée, dans un environnement “ordinaire”, tout en préservant le lien social qu’elles ont toujours connu à travers des activités de loisirs et les relations avec leurs proches. Leur conseil : rester dans la vie ! Les activités physiques (jardinage, vélo, natation, yoga…), intellectuelles et socio-culturelles (sorties culturelles, jeux de lettres, jeux de stratégie, lecture jeu vidéo adapté…) sont autant d’activités à pratiquer. » Pour France Alzheimer, « partager un temps d’activité avec une personne malade, ce n’est pas l’occuper pour l’occuper, ni la rééduquer, mais c’est lui consacrer un temps pour être en relation avec elle et y éprouver du plaisir à être ensemble. Le choix des activités peut se faire en fonction de ce qu’elle aime et sait faire. Toutefois, on peut lui faire des propositions nouvelles comme le tai-chi-chuan ou la peinture pour des personnes qui n’ont jamais eu accès à ces pratiques. Quelle que soit l’activité proposée, il faut montrer à la personne que ce temps lui est entièrement consacré, faire preuve de souplesse et bien adapter les activités. En effet, on peut être tenté d’en faire trop. Il faut rester prudent car, s’il est bon de ne pas rester inactif, l’excès ou l’inadaptation des activités peut conduire à de la fatigue, à des frustrations de ne pas ou ne plus savoir faire, voire à un comportement agressif. Le plaisir avant tout : prenons le temps pour procurer bien-être et satisfaction à la personne malade. »