Agitation : les approches non médicamenteuses en première ligne

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
26 avril 2016

Le Conseil supérieur de santé belge, dans ses recommandations sur le diagnostic, la prise en charge des troubles du comportement et les questions éthiques concernant la démence, cite les déterminants possibles de l’agitation et préconise dans la plupart des cas, en première intention, de ne pas recourir à des médicaments mais de rechercher la cause possible de l’agitation de la personne malade liée à son environnement et d’agir sur le comportement du personnel. L’agitation verbale non agressive est fortement liée à la qualité des relations interpersonnelles, à la dépression, à l’anxiété et à un sommeil de mauvaise qualité. L’agitation physique non agressive est fortement associée à un sommeil de mauvaise qualité, à une gêne physique (fécalome, douleur), et à l’anxiété. Un comportement agressif est fortement lié à la qualité des relations interpersonnelles, à la communication verbale et non verbale, à la dépression, à un sommeil de mauvaise qualité ou à un syndrome confusionnel. « Une approche analytique est la clé d’un traitement efficace » de l’agitation des personnes atteintes de démence, recommandent les experts.

Baeyens JP et al. Advisory Report Of The Superior Health Council No. 8890. Dementia : Diagnosis, behaviour management, ethical issues. Février 2016. 

www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/shc_8890_advies_dementia_1.pdf (texte intégral).