Activités mentalement stimulantes dans la dernière partie de la vie : un effet protecteur

Prévention

Date de rédaction :
11 février 2017

Une étude coordonnée par Yonas Geda, du département de neurologie de la clinique Mayo de Rochester (Minnesota, Etats-Unis), auprès de mille neuf cents personnes sans troubles cognitifs à l’inclusion, âgées en moyenne de soixante-dix-sept ans et suivies pendant quatre ans, montre que le risque incident de déficit cognitif léger est réduit chez les personnes ayant des activités mentalement stimulantes : risque réduit de 22% chez les personnes jouant à des jeux, de 28% chez celles ayant des loisirs créatifs, de 30% chez celles utilisant un ordinateur, de 23% chez celles ayant une activité sociale. Mais cet effet varie selon que la personne porte ou non du gène APO Eε4 de susceptibilité à la maladie d’Alzheimer.  Les personnes porteuses du gène de susceptibilité APO Eε4 qui ne participent à aucune activité mentalement stimulante ont ainsi un risque de développer une démence multiplié par 1.74.

Krell-Roesch J et al. Association Between Mentally Stimulating Activities in Late Life and the Outcome of Incident Mild Cognitive Impairment, With an Analysis of the APOE ε4 Genotype. JAMA Neurol, 30 janvier 2017. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28135351. http://in.reuters.com/article/us-health-aging-mental-stimulation-idINKBN15F2PA, 1er février 2017.