Activités de loisirs, cognition et démence

Prévention

Date de rédaction :
16 mars 2012

Hui-Xin Wang, Weili Xu et Jing-Jing Pei, du département de neurobiologie, sciences du soin et société de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), publient une revue systématique de la littérature reliant cognition, démence et activité de loisirs, réalisée à partir de cinquante-deux études disposant d’un suivi d’au moins deux ans. L’association de l’activité mentale et du risque de démence est robuste dans les études d’observation, mais les résultats sont contradictoires dans les essais cliniques. L’effet protecteur de l’activité physique sur le risque de déclin cognitif et de démence est rapporté dans la plupart des études d’observation, mais n’est pas aussi évident dans les essais d’intervention. Pour les auteurs, il est indispensable de standardiser l’évaluation des activités de loisir, par exemple (fréquence, intensité, durée et type d’activité), ainsi que les batteries de tests cognitifs et la définition du déclin cognitif. Les études doivent être mieux conçues, et les participants suivis pendant des périodes plus longues.

Wang HX et al. Leisure activities, cognition and dementia. Biochim Biophys Acta 2012 ; 1822(3) : 482-491. Mars 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21930203.