Activité physique en établissement : quels effets ? (2)
Interventions non médicamenteuses
Anncristine Fjellman-Wiklund et ses collègues, du département de kinésithérapie de l’Université d’Umeå (Suède), ont interviewé sept kinésithérapeutes pour recueillir leur expérience et leur réflexion sur la manière de faciliter l’exercice fonctionnel de haute intensité chez des personnes vivant avec une démence en établissement d’hébergement. Les chercheurs observent trois attitudes. La première est de « découvrir et agir dans l’instant, apprendre au fil du temps » : les kinésithérapeutes s’appuient sur leurs connaissances passées pour communiquer avec les résidents et le personnel et adaptent l’entraînement physique à chaque personne. La deuxième attitude, « suivre de près », consiste à chercher suffisamment d’information sur la personne, avant et après l’exercice, en faisant parler les collègues et en interprétant le langage corporel. La dernière attitude est de « construire un lien avec une palette de stratégies » : il s’agit de confirmer ce qui peut être fait, et s’appuyer sur les autres personnes et sur la salle d’exercice pour créer un jeu entre l’entraînement et l’interaction sociale.
Fjellman-Wiklund A et al. Reach the Person behind the Dementia – Physical Therapists’ Reflections and Strategies when Composing Physical Training. PLOS One, 1er décembre 2016.
http://journals.plos.org/plosone/article/file?id=10.1371/journal.pone.0166686&type=printable (texte intégral).