ACTEURS - Professionnels

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 avril 2005

Des services à domicile certifiés NF.
C’est la certification obtenue par l’union départementale de la Mutualité française en Côte d’Or, grâce à une meilleure professionnalisation des aides soignantes par le biais de la validation des acquis de l’expérience. Les aides à domicile ont pu bénéficier d’une formation en vue de l’obtention du diplôme d’Etat d’auxiliaire de vie sociale. L’installation de neuf antennes gérontologiques dans le département a permis en outre une meilleure répartition de ces services.
Afim, 25 mai 2005
Employeurs associatifs : d’accord… 
Les employeurs associatifs des branches sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif (BASS) et de l’aide à domicile (BAD) ont décidé, le 16 mai, de créer un groupe de travail commun centré sur l’emploi et la professionnalisation.
Actualités sociales hebdomadaires, 20 mai 2005
Cinq mille aides soignants de plus en EHPAD.
Catherine Vautrin, secrétaire d’Etat aux personnes âgées, a signé le 17 mai deux accords cadres visant à former des aides soignantes supplémentaires en EHPAD. L’Etat apportera en moyenne 2 500 € par dossier de formation, soit un apport global de 12 500 000 € sur trois ans financés grâce aux recettes de la nouvelle Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie. 5 000 aides soignants supplémentaires vont pouvoir être formés d’ici 2007.
www.senioractu.com, 19 mai 2005
Services aux personnes : quels facteurs de développement ?
Un colloque organisé le 13 avril à l’initiative du Ceges (Conseil des entreprises, employeurs et groupements de l’économie sociale) a montré que la professionnalisation des intervenants, la qualité, le libre choix et la participation des bénéficiaires sont les principaux facteurs de développement des services à la personne. Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi et de la cohésion sociale, qui mise sur l’essor de ce secteur particulièrement riche en potentialités d’emploi, participait aux discussions.
Afim, 9 mai 2005
Former les aides à domicile pour un meilleur soutien aux malades.
La Mutualité française a mis en place un programme de formation des aides à domicile, élaboré par la société Edusanté, pour les préparer à l’accompagnement des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Des sessions de quatre jours animées par une psychopédagogue, un psychologue, un gériatre s’adressent aux responsables de services à domicile. Il s’agit d’abord de leur apprendre à s’adapter aux comportements des malades. Le programme s’inspire d’une enquête qualitative conduite en mars 2004 sur le désarroi et les difficultés des aidants à domicile.
Afim, 25 avril 2005
Les aidants à domicile peuvent recevoir un legs par testament, même si l’auteur du legs est une « personne en état de dépendance ou de difficultés passagères dues à l’âge, la maladie, le handicap ou les difficultés sociales ». C’est ce que Dominique Perben, Garde des Sceaux, répond à un parlementaire socialiste qui l’interrogeait sur « la nécessaire protection des personnes dépendantes bénéficiant d’une aide à domicile en matière testamentaire ». Le juge, précise le ministre, a tous les moyens légaux de « prévenir les éventuelles tentatives de captation d’héritage ».
La Revue des notaires, avril 2005
Le blues des aides à domicile.
A l’heure ou le vieillissement de la population et la politique du maintien à domicile donnent aux aides dites ménagères un rôle essentiel, une enquête réalisée par la médecine du travail, dans treize structures des Bouches-du-Rhône, montre qu’elles se sentent trop isolées face à des charges psychiques et à des responsabilités trop lourdes. Les besoins sont de plus en plus grands et le recrutement de plus en plus difficile. Il y a urgence avant qu’elles ne baissent les bras définitivement.
www.quotimed.com
Valoriser les métiers du grand âge. 
Catherine Vautrin, secrétaire d’Etat aux Personnes âgées, a lancé une grande campagne d’information pour faire connaître et promouvoir les métiers du grand âge. Cinq métiers sont : particulièrement ciblés : infirmière, aide-soignante, aide médico-psychologique, animateur et aide à domicile. Cette campagne s’adresse aux jeunes en quête d’une orientation professionnelle et aux adultes en recherche d’emploi ou de reconversion. Le grand public sera-t-il réceptif, permettant ainsi à nos concitoyens âgés d’être mieux accompagnés ?
L’infirmière magazine, article de Cécile Castilla, n° 204, avril 2005.
Florence Pasquier, « médecin de l’année 2004 ».
Une spécialiste de la maladie d’Alzheimer, le docteur Florence Pasquier, 45 ans, vient d’être élue « médecin de l’années 2004 » par la revue Impact Médecine. Chef du service de neurologie au CRHU de Lille, présidente de la Fédération des Centres mémoire, de ressources et de recherches, elle coordonne un réseau « ville-hôpital » autour des malades atteints de la maladie d’Alzheimer. Elle se bat pour la reconnaissance des droits des malades et la valorisation des soignants. Ses travaux visent en particulier à donner aux médecins de famille des outils d’identification des symptômes.
La Croix, 19 avril 2005
Il démissionne pour protester. 
Le docteur Yves Fleury, gériatre à Saint-Brieuc, a démissionné de son poste de chef de service pour protester contre le manque de moyens. « La démence est une maladie d’avenir, dit-il. 5% de cas à soixante-cinq ans, 20% à quatre-vingt cinq. En 2000, une étude sur un seul secteur du département a recensé trois mille cinq cent personnes âgées atteintes de démence. Pour ce même secteur, on dispose de cent quarante lits spécialement adaptés. Que faire ? Le pilier du maintien à domicile, c’est le généraliste. Mais il ne peut agir seul : il faut autour de lui des infirmières, des kinés, des aides ménagères, des auxiliaires de vie… »
www.agevillagepro.com, 19 avril 2005
Le journal d’une élève infirmière en maison de retraite.
Une jeune élève infirmière a tenu, pendant quatre semaines, son journal de stage en gériatrie. Elle souligne, en particulier, la difficulté des rapports avec les malades atteints de la maladie d’Alzheimer. Madame G, par exemple, a failli se sauver déjà plusieurs fois. Un assistant soignant l’enferme dans sa chambre. Les autres le vivent mal « Et si la famille arrive et trouve la porte fermée ? » Une autre, Madame B., a besoin de « vingt bonnes minutes de stimulations pour lui faire avaler le contenu d’un bol et son verre d’eau gélifiée. » Frappée par une gastro-entérite, elle insulte et tente de battre les soignants. On lui administre un neuroleptique. La jeune stagiaire porte un jugement réservé sur la psychiatre qui use et abuse de la camisole chimique, une des spécialités de l’établissement !
www.seniorscopie.com, 19 avril 2005
Malades attachés, directrice écrouée.
La directrice d’une maison de retraite de l’Oise a été mise en garde à vue et écrouée à la suite d’une inspection des services sociaux : non respect des normes d’hygiène et de sécurité, personnel sans qualification, cas de maltraitance. Des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer auraient été trouvées attachées sur leur lit.
France 3 Nord-Pas de Calais-Picardie, 12 avril 2005
Donner du sens 
« Animation, communication et créativité des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs », tel était le thème des 1ères Journées européennes de l’animation auprès des personnes âgées qui ont été organisées les 22 et 23 mars à Marseille par Animagine en partenariat avec la Fondation Mederic Alzheimer. La plupart des interventions ont tourné autour du sens que doivent revêtir l’accompagnement et les animations que les aidants mettent en place. « La parole du sujet atteint de troubles cognitifs a un sens et il s’agit de le trouver et de restaurer le sujet dans son identité. »
www.agevillagepro.com, 11 avril 2005
Services à domicile : quel statut ?
Au moment où Jean-Louis Borloo veut développer le « gisement d’emplois » que constitueraient les services à domicile, il convient de se pencher sur le statut juridique des personnels ainsi employés. Géraldine Laforge, du Laboratoire Droit et Changement du CNRS, souligne la complexité du problème : nivellement par le bas des conditions d’emploi et de travail, à travers le statut de particulier-employeur et l’application d’un droit du travail atypique ; insécurité juridique croissante, en raison de l’enchevêtrement des statuts d’emploi applicables et de la confusion dans la détermination de l’employeur. D’où la multiplication des litiges impliquant des associations de ce secteur.
Revue de droit sanitaire et social, mars-avril 2005
Animateur d’activités physiques adaptées aux personnes âgées, un métier en devenir, selon Alain Beylier, directeur du centre d’études « A corps et accord ». Plusieurs universités proposent des cursus, notamment Claude Bernard Lyon 1 et Paris 12.
Animagine, n°38, supplément, mars-avril 2005