Acteurs du domicile : créer un langage commun (2)

Encore faut-il reconnaître les intervenantes du domicile. Marion Villez explique : « les aides à domicile ne sont pas seulement des aides ménagères, mais elles souffrent encore largement de cette représentation, qui ne colle pas avec la réalité de leurs interventions. Les équipes encadrantes ont un rôle à jouer pour les orienter et les soutenir pour qu’elles osent s’affirmer et que leurs initiatives soient reconnues. » Afin de renforcer la coordination, des groupes d’analyse de la pratique permettent à l’ensemble des intervenants de se retrouver, de réfléchir, de confronter leur pratique et de trouver des solutions face à des situations complexes. « En discutant, ces professionnels peuvent créer un langage commun et construire ensemble des repères pour leurs pratiques. » Selon une enquête réalisée auprès des services à domicile par la Fondation Médéric Alzheimer en 2012, 34% des services proposent ce type de soutien. Pour les comités de réflexion éthique, la démarche est plus rare dans le contexte du domicile. La Fondation Médéric Alzheimer a notamment soutenu une initiative de l’association SMD à Lyon.

Marquet A. Créer un langage commun. Doc’domicile 2015 ; 40 : 12-13. Décembre 2015-janvier 2016. Fondation Médéric Alzheimer. La Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer 2012 ; 25. Décembre 2012. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Informez-vous/La-Lettre-de-l-Observatoire/Archives.