ACTEURS

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 juin 2005

Combien de médicaments par jour ? 
Cinq à six en moyenne chez les plus de soixante-quinze ans en maison de retraite. Mais combien en EHPAD ? L’Inspection générale des affaires sociales se déclare incapable de répondre à la question. Tout ce que l’on sait, c’est que la consommation de médicaments varie fortement selon les établissements et n’apparaît pas corrélée au degré de dépendance des résidents. Les prises en charge par l’assurance maladie sont en effet dispersées entre l’enveloppe des soins de ville, celle des dépenses médico-sociales et l’enveloppe hospitalière. D’où la proposition de rétablir le droit d’option autorisant l’intégration du médicament dans le forfait soins.
Actualités sociales hebdomadaires, 10 juin 2005
Quels critères pour une prise en charge ?
La Caisse nationale d’assurance maladie précise les conditions dans lesquelles « la maladie d’Alzheimer et autres démences », formellement introduites dans la liste des affections de longue durée en octobre 2004, peuvent être exonérées du ticket modérateur. Trois critères médicaux cumulatifs sont ainsi retenus : 1) les éléments de diagnostic (exclusion des « troubles psychotiques aigus et transitoires », des épisodes dépressifs, des réactions aiguës à un facteur de stress…) ; 2) l’ancienneté de l’affection (« au moins un an d’évolution », sauf si le pronostic est « particulièrement sévère ») ; 3) ses conséquences fonctionnelles, qui doivent être « majeures et en relation directe » avec celle-ci, avec un « retentissement important dans la vie quotidienne ».
Actualités sociales hebdomadaires, 3 juin 2005

La Médiation des conflits entre familles et soignants, par Dominique-Alice Decelle.
Les conflits en gériatrie naissent souvent du désarroi des parents âgés et de celui de leur famille acceptant mal leur placement. Mais les causes ne sont pas seulement psychologiques. Les familles ont une place légitime d’interlocuteur qu’il n’est pas facile de leur reconnaître. Face à la « culpabilité » du placement en institution, les familles choisissent entre « la fuite » (ne venir que rarement) ou le surinvestissement. Dans ce dernier cas, leur agressivité se tourne souvent vers les soignants. D’où la nécessité d’une « médiation » : repas partagés, fêtes familiales, groupes de parole, animation. Il convient d’améliorer les échanges avec les familles, par exemple, en recueillant les habitudes de vie, en contactant les familles peu ou pas présentes, en racontant ce que fait le résident, en aidant la famille à comprendre la démence.
Soins Gérontologie, n°54, juillet-août 2005
Réflexion sur la personne de confiance, par Jean-Marie Clément.
L’institution, par la loi du 4 mars 2002, de la « personne de confiance », désignée par le malade pour le cas où il serait lui-même hors d’état d’exposer sa volonté, se heurte à plusieurs difficultés. Par exemple, si le malade le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux, afin de l’aider dans ses décisions. Dès lors, la personne de confiance va partager le secret médical et incidemment participer au consentement. Lorsque la personne de confiance n’appartient pas aux proches juridiquement définis, des conflits peuvent naître suite à cette désignation.
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier, juin 2005
Aide à domicile : tarifs opposables ? 
Neuf organisations demandent que les tarifs fixés par le président du Conseil général pour les services d’aide à domicile s’imposent aux différents financeurs ; y compris aux organismes de sécurité sociale au titre de leur action sanitaire et sociale. (ADMR, APF, FEHAP, FNARS, FHF, UNCCAS, UNAPEI, UNASSAD et UNIOPSS)
Actualités sociales hebdomadaires, 22 juillet 2005
David Causse est nommé directeur du pôle « organisation sanitaire et médico-sociale » à la Fédération hospitalière de France
Protection sociale, 13 juillet 2005
Aide ménagère à domicile : la CNAV paiera plus.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse augmente de 0,69 € par heure, à compter du 1er juillet, sa participation aux aides ménagères à domicile, qui s’élève donc désormais à 16,68€ les jours ouvrables et 19,35€ les dimanches et fêtes.
Actualités sociales hebdomadaires, 24 juin 2005
Aide à domicile : qui est l’employeur ?
L’Union nationale des services de soins et d’aide à domicile s’oppose. à deux amendements au projet de loi Borloo, déposés au Sénat. Elle souhaite, en effet que soit maintenue la distinction entre les services rendus comme mandataire (quand la personne aidée reste employeur du salarié à domicile) et ceux rendus comme prestataire (quand l’association est employeur).
www.agevillagepro.com, 5 juillet 2005
Aide à domicile (2) : autorisation ou agrément ?
Le projet de loi Borloo prévoit de se contenter d’un simple agrément, au lieu d’une autorisation, pour certains services à domicile. Neuf associations (APF, FEHAP, FHF, FNAID, FNARS UNAPEI, UNASSAD, UNCCAS et UNIOPSS) s’opposent en partie à cet assouplissement dès lors qu’il s’agit de publics fragiles. C’est, selon elles, à la fois le type de service rendu et le type de personne aidée qui devraient permettre de fixer la frontière.
Directions, n°21, juillet-août 2005 ; Actualités sociales hebdomadaires, 1er juillet 2005
Réorienter les aides.
Accusée par l’UNASSAD et l’UNCCAS de réduire drastiquement ses moyens d’action sociale, la CNAV répond qu’elle réoriente ses moyens pour mieux aider les retraités. Elle rappelle qu’elle contribue au financement de la CNSA sur son propre fonds d’action sociale à hauteur de trente-huit millions d’euros. Que si elle risque effectivement de réduire le volume d’heures d’aide ménagère, cette évolution sera « progressivement » compensée par le financement de nouvelles formes d’aide (portage de repas, aide aux déplacements, téléalarme, aménagement de l’habitat, hébergement temporaire, aide au retour à domicile après hospitalisation).
www.agevillagepro.com, 21 juin 2005
Evaluer les pratiques pour améliorer les soins. 
La loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie impose à tous les médecins libéraux et salariés l’évaluation de leurs pratiques professionnelles. Le décret d’application d’avril 2005 en précise les conditions d’évaluation. Cette mesure a pour objectif l’amélioration continue de la qualité des soins et du service rendu aux patients par les professionnels de santé.
Le Bulletin juridique du praticien hospitalier, juin 2005
« Petits boulots » = mauvaise image. 
A l’heure où Jean Louis Borloo défendait son plan pour l’emploi devant les députés, les professionnels des services à la personne ont estimé que l’image de « petits boulots » nuisait au développement de leur secteur. D’où une forte volonté de se structurer et de se professionnaliser. « Mais il faut aussi que les consommateurs acceptent de payer le prix », fait remarquer Dominique Picard, chargée de mission en économie sociale à la Caisse des dépôts.
www.agevillage.com, 18 juin 2005
Services à la personne : plus de garanties ?
La création de l’Agence nationale de développement des services à la personne est, semble-t-il, bien accueillie par les professionnels. Toutefois l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) propose que la loi précise davantage ses missions et ses structures et crée un conseil d’orientation associant les organismes intervenant dans ce domaine.
Actualités sociales hebdomadaires, 17 juin 2005
Services d’aide à domicile : 6,77% d’heures en moins. 
L’enveloppe globale d’aide au maintien à domicile est gelée pour les quatre prochaines années au niveau de 2004, soit 300 millions d’euros, mais la part qui ira aux services prestataires est appelée à une « diminution progressive », chiffrée à 6,77% du volume d’heures en 2005. C’est ce que la CNAV a annoncé le 8 juin, à l’issue de la réunion de son conseil de surveillance.
Actualités sociales hebdomadaires, 17 juin 2005
Moins d’heures, moins de maintien à domicile.
L’UNCCAS et l’UNASSAD s’inquiètent de la réduction de 10% en moyenne des quotas d’heures accordés aux services d’aide à domicile par les Caisses régionales d’assurance maladie. Elles s’interrogent sur « la cohérence des dispositifs » au moment où le gouvernement affichait sa volonté d’encourager le maintien à domicile.
www.senioractu.com, 2 juin 2005