Accueil familial : en attente d’un cadre attractif

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 juin 2008

Maillon intermédiaire entre le maintien à domicile et l’institution, l’accueil familial des personnes en perte d’autonomie n’a jamais dépassé le stade de la confidentialité : neuf mille deux cents familles agréées accueillant treize mille huit cents personnes, Défenseurs de l’accueil familial et pouvoirs publics s’accordent désormais sur l’urgence de revaloriser cette pratique sociale ancrée dans l’histoire rurale. Pour Jean-Paul Le Divenah, directeur du cabinet de Valérie Létard, secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité, « il n’existe pas de réflexe en faveur de l’accueil familial. Lorsqu’on reçoit des demandes d’intervention d’associations ou d’élus, c’est pour développer le maintien à domicile ou créer un établissement d’hébergement (�) A cela se rajoute une certaine méfiance due au manque de visibilité du statut de l’accueillant et de la relation accueillant-accueilli ». Mais la rareté de l’offre tient aussi au manque de candidats, les familles d’accueil étant confinées dans un statut hybride en partie salariée, en partie contractuelle et en partie commerciale, déplore Jean-Claude Cébula, directeur le l’Institut de formation, de recherche et d’évaluation des pratiques médico-sociales (IFREP).
Actualités sociales hebdomadaires, 23 mai 2008. Soins gérontologie, mai – juin 2008.