Accident vasculaire cérébral silencieux : quel risque ?

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 juillet 2008

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) silencieux, une lésion causée par un caillot sanguin interrompant la circulation dans une partie du cerveau, sont un facteur de risque d’attaque plus grave ou de démence à long terme. Une étude multicentrique américaine, s’appuyant sur plus de deux mille personnes de la deuxième génération de la cohorte de Framingham (Massachusetts), âgées en moyenne de soixante-deux ans, observe au moins un accident vasculaire cérébral silencieux chez 10.7% des participants de l’étude ; 84% avaient une lésion simple. Les AVC étaient localisés dans les ganglions basaux (52%), d’autres aires sous-corticales (35%) et corticales (11%). Les AVC silencieux prévalents sont associés aux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral connus (hypertension de niveau I, homocystéine sérique élevée, fibrillation auriculaire, sténose de la carotide) dès le milieu de la vie, ce qui étaye les recommandations existantes de détection précoce et de traitement des facteurs de risque cardiovasculaires.
www.medicalnewstoday.com, 28 juin 2008. Stroke . Das RR et al. Prevalence and correlates of silent cerebral infarcts in the Framingham Offspring Study. 26 juin 2008.