Accès aux traitements : une action en justice contre les autorités de santé britanniques

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2006

Le National Institute of Clinical Excellence (NICE) britannique vient de réviser ses recommandations préliminaires sur l’utilisation des médicaments destinés au traitement de la maladie d’Alzheimer, Aricept (donepezil, Pfizer/Eisai), Ebixa (mémantine, Lundbeck), Exelon (rivastigmine, Novartis) et Reminyl (galantamine, Shire). L’organisme prône maintenant que les trois inhibiteurs de l’acétylcholinestérase (donepezil, galantamine et rivastigmine) puissent être prescrits pour le traitement des formes modérément graves de la maladie. Il écarte en revanche la possibilité d’utiliser Ebixa. Il ne s’agit pas encore d’une décision définitive, les recommandations étant ouvertes à consultation jusqu’au 13 février 2007. L’Alzheimer’s Society ainsi que Pfizer/Eisai (producteurs d’Aricept) ont engagé une procédure judiciaire devant la Haute Cour. C’est la première fois qu’une décision du NICE est contestée à ce niveau. Andrew Dillon, directeur général du NICE, a déclaré : « les médicaments ne constituent qu’un des éléments des soins pouvant être offerts. Les interventions non-médicamenteuses ont un rôle important à jouer et il est démontré que les médicaments ne sont tout simplement pas efficaces pour certains patients ». L’enjeu de cette action judiciaire est l’accès aux nouveaux traitements pour plus de cent mille nouveaux patients par an, pour un coût moyen de 2.50 ’ (1.64 �) par jour. 
www.pharmaceutiques.com ; www.pharmafocus.com ; www.alzheimers.org.uk , 9 janvier 2007.