A qui s’adresser ?

Pour Yves Mamou du Monde , quand la perte d’autonomie frappe une personne âgée, l’angoisse de la famille, qui ne sait pas à qui s’adresser, est amplifiée par l’opacité d’un système qui ne se laisse pas facilement décrypter, opacité largement due au cloisonnement des institutions. L’hôpital ne communique pas avec la médecine de ville ni avec les maisons de retraite et les aides à domicile n’ont rien à voir avec l’hébergement tarifé. D’où l’intérêt du guichet unique proposé par le plan Alzheimer. Les associations, France-Alzheimer en tête, gardent toute leur utilité pour conseiller, orienter, permettre à l’angoisse de s’exprimer dans des groupes de parole. D’autres points d’entrée existent : les assistantes sociales des Centres communaux d’action sociale (CCAS) des mairies, et les centres locaux d’information et de coordination (CLIC). Le Monde , 10-11 février 2008.