A contre-temps, court-métrage de Delphine Montaigne : un jeune essaie de communiquer avec les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer
Société inclusive
La réalisatrice Delphine Montaigne est confrontée depuis peu à la maladie d’Alzheimer : « à 40 ans, je n’en avais jamais vraiment entendu parler. Je me suis sentie démunie quand je me suis retrouvée face au médecin avec ma maman. Est-ce qu’il y a un traitement ? Comment on l’attrape ? Que dire aux enfants ? » s’interroge-t-elle. Il faut dire, expliquer les choses, écouter la parole de l’enfant. Il faut les laisser voir leur grand-père ou leur grand-mère malade. C’est encore plus difficile avec des adolescents. Elle a réalisé un court-métrage avec des acteurs et une quarantaine de figurants, intitulé A contre-temps, avec un message clé : « il faut, coûte que coûte, et à travers le regard d’un jeune, essayer d’établir la communication avec les personnes touchées par une maladie neuro-dégénérative. Il ne faut jamais laisser tomber. Qui que l’on soit. Famille ou personnel d’EHPAD. Petit ou grand. Un jour ça fonctionne, l’autre pas. Il peut encore se passer de très belles choses. »
https://www.francealzheimer.org/a-contre-temps/, 21 juin 2021.