Les personnes malades s’entraident (2)
Interventions non médicamenteuses
Pour Lauren Chakkalackal, de la Fondation de santé mentale, qui a évalué le projet, les occupants des résidences avec services sont souvent très fragiles physiquement et mentalement. Parfois, le personnel peut être débordé et ne s’occuper que des besoins physiques des résidents, en ignorant leurs besoins psychologiques, spécialement ceux liés à la solitude et à l’isolement. Il apparaît que de nombreuses personnes vivant dans ce type d’hébergement peuvent avoir une démence probable, mais non diagnostiquée. Ces personnes peuvent ne pas être remarquées par le personnel qui ne sait pas reconnaître les signes de la démence. Par conséquent, les résidents peuvent ne pas avoir le soutien dont ils ont besoin. Le diagnostic en temps opportun est nécessaire si l’on veut maximiser le soutien disponible à domicile. » « Les propriétaires devraient penser à offrir des activités plus diverses que le bingo pour répondre à la solitude et à l’isolement des locataires. Les groupes d’entraide répondent à leurs besoins psychologiques, sociaux et émotionnels. »
Chakkalackal L. Housing Learning and Improvement Network. Doing it for ourselves: Self-help groups for people with dementia living in extra care housing schemes. Case study n°80. Décembre 2013.
www.housinglin.org.uk/_library/Resources/Housing/Practice_examples/Housing_LIN_case_studies/HLIN_CaseStudy80_Self-helpDementia.pdf (texte intégral).