Haltes-répit détente Alzheimer : quel impact social pour les partenaires ?

Interventions non médicamenteuses

Date de rédaction :
23 octobre 2014

Depuis leur création en 2006, les Haltes-répit détente Alzheimer œuvrent au niveau local avec un réseau de partenaires : les mutuelles interprofessionnelles MUTEX [Adréa Mutuelle, Apréva, Chorum, Eovi-MCD mutuelle, Harmonie mutuelle, Ociane, Mutex Union], des centres communaux d’action sociale, des associations, des centres locaux d’information et de coordination, des MAIA (maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer), des associations locales France Alzheimer, des médecins traitants, des accueils de jour, une caisse primaire d’assurance maladie, Pôle emploi, le service pénitentiaire  d’insertion et de probation, un Conseil général.Le soutien des partenaires se manifeste en termes de soutien financier, de formation, de mise à disposition de locaux, de communication, de logistique, de prescription. Le caractère bénévole desHaltes-répit détente Alzheimer constitue une spécificité importante : « les familles peuvent venir sans payer les sommes qu’on demande dans les structures médicalisées », souligne une directrice de l’Office des retraités et des personnes âgées. La participation aux frais s’élève en moyenne à 5 euros par après-midi d’accueil. L’accueil est ouvert à tous sans condition de revenus, pour permettre à chacun de recréer des liens sociaux. Les bénévoles apprécient la présence des personnes effectuant un travail d’intérêt général ou en mesure de réparation pénale, pour qui la Halte-répit détente Alzheimer joue aussi un rôle bénéfique. En même temps, elles apportent une « diversité et une richesse » appréciée par les personnes accueillies. Les modèles de partenariat avec Pôle emploi, le Service pénitentiaire d’insertion et de probation ou le Lion’s Club peuvent être répliqués dans la plupart des territoires. Les universités et les Instituts régionaux de formation sanitaire et sociale de la Croix-Rouge française sont aussi des viviers de potentiels bénévoles. Le positionnement du dispositif doit être plus lisible pour le grand public et les autres acteurs. Notamment, la distinction avec l’accueil de jour, au-delà de la durée de l’accueil et du coût, mériterait d’être davantage explicitée.

Donius M et al. Mesure de l’impact social des Haltes-répit détente Alzheimer. Enquête action sociale. Croix-Rouge française. Septembre 2014. www.capgeris.com, www.croix-rouge.fr/Nos-actions/Action-sociale/Aider-accompagner-reinserer/Halte-repit-detente-Alzheimer, 5 novembre 2014.