Unités cognitivo-comportementales
Interventions non médicamenteuses
Les unités cognitivo-comportementales ont été créées en soins de suite et de réadaptation (SSR) pour prendre en charge des personnes présentant des troubles du comportement dits “productifs” [cris, agitation, agressivité, déambulation, par opposition aux troubles du comportement survenant lors d’un épisode aigu de confusion, par exemple] dans le cadre d’une maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Elles doivent répondre à des contraintes organisationnelles et architecturales et développer de multiples partenariats. « À partir de l’évaluation de ces troubles du comportement, une équipe pluridisciplinaire met en place un programme de soins individualisé comportant des approches non médicamenteuses (activité physique, entrainement cognitif, revalidation cognitive, réminiscence, psychothérapie de soutien, musicothérapie, art-thérapie…), dont le bénéfice se reflète habituellement dans la réduction des troubles. » La préparation de la sortie vers le retour à domicile ou parfois l’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) permet un transfert de compétence vers d’autres soignants et des familles. « La qualité de l’approche soignante a rapidement démontré le bénéfice de ces structures pour la personne malade et son entourage, tout en offrant beaucoup de satisfaction aux soignants motivés », écrit Denise Strubel, gériatre et neurologue au centre Serre Cavalier de Nîmes, et membre du groupe de travail de la société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) sur les unités cognitivo-comportementales.
Strubel D. Les spécificités du soin en unité cognitivo-comportementale. Soins Gérontol 2015 ; 113 : 37-42. Mai-juin 2015. www.em-consulte.com/article/973678/article/les-specificites-du-soin-en-unite-cognitivo-compor.