Exercice physique en prévention : à quelle intensité, à quel moment de la vie ?

Prévention

Date de rédaction :
01 avril 2014

Une étude coordonnée par Miia Kivipelto, du centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède) et du département de prévention des maladies chroniques à l’Institut national de la santé de Finlande, a suivi 3 559 personnes âgées pendant vingt-huit ans (cohorte CAIDE). La cognition a été mesurée dans un échantillon tiré au hasard de 1 511 personnes âgées en moyenne de 78.8 ans. Les personnes ayant eu une activité physique de loisirs de niveau faible à modéré, au milieu de la vie, ont un risque de démence accru d’environ 40% par rapport aux personnes ayant eu une activité physique plus intense. Les bénéfices sont plus prononcés chez les hommes, les personnes en surpoids et les personnes ne portant pas le gène de susceptibilité génétique APOE ε4. Après le milieu de la vie, maintenir une activité physique de loisirs à un niveau élevé, ou accroître son activité physique, sont associés à une réduction de plus de 80% du risque de survenue de démence. Des résultats similaires sont observés pour la maladie d’Alzheimer.

Tolppanen AM et al. Leisure-time physical activity from mid- to late life, body mass index, and risk of dementia. Alzheimers Dement, 7 avril 2014.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24721528.